Nadia, 23 ans, nage pour le Canada aux Jeux Olympiques. Cette compétition prestigieuse représente l’aboutissement de sa vie de sacrifices. Pourtant, par peur de rester piégée dans le monde hermétique et éphémère du sport de haut niveau, Nadia a pris la décision controversée de se retirer après les Jeux. Plus qu’une dernière course et c’est la fin. Enfin, pas tout à fait...

 

Même si Nadia, Butterfly n’a pas été mis en scène lors des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, le film offre néanmoins un fascinant aperçu de ce que le plus grand événement sportif du monde aurait pu être s’il n’avait pas été reporté en raison d’une pandémie.  Cette histoire intime d’une nageuse au grand carrefour de sa vie se rapproche du Lost in Translation de Sofia Coppola, en dressant un portrait édifiant de la découverte de soi d’une jeune femme coincée à l’autre bout du monde. […] Dès le premier plan, il est clair que le film prend la natation au sérieux, que les personnes derrière et devant la caméra ont passé une bonne partie de leur vie dans la piscine. Pascal Plante suit les corps se déplacer dans l’eau avec un regard précis et sensuel, nous plongeant d’emblée dans la dualité du personnage de Nadia.

David Ehrlich, Indiewire