Après avoir passé plusieurs années en Suède, Jean revient s’installer en Thaïlande pour démarrer son activité. Elle décide de désencombrer la maison qu’elle partage avec sa mère et son frère, réduisant au strict minimum les meubles et les affaires qui s’y trouvent. Cette entreprise rencontre la résistance de sa famille, très attachée à la maison en l’état. Jean décide alors de rendre à leurs propriétaires les cadeaux et objets empruntés au fil des années à ses ami.e.s et ex-compagnon...

 

Malgré sa présence ici ou là en festivals, le Thaïlandais Nawapol Thamrongrattanarit reste un secret bien gardé en France où sa filmographie demeure méconnue. Il est pourtant, à nos yeux, l’une des principales révélations du cinéma mondial contemporain. Happy Old Year confirme son talent. C’est un mélo grand public dont le pitch découle de la philosophie très populaire de Marie Kondo : l’héroïne de Happy Old Year va faire le ménage dans sa tête en faisant le vide chez elle. [...] Le film ne se limite pas à une célébration idyllique du passé et de son amoureuse nostalgie. Happy Old Year effectue un va-et-vient pas évident entre une grande tendresse et une profonde amertume. Suffit-il de détruire pour construire ? Ces photos éveillent-elles une étincelle de joie ?

Nicolas Bardot, Le Polyester